Groupe à géométrie variable s’articulant autour des compositions de Martin Rodde,
auteur, chanteur, compositeur, Martin & Ernestine propose leur Spectacle « L’infini du Là ».

Invitez deux sorciers de l’abracadabrantesque à chasser vos idées noires. Y’en a une c’est une pitre, l’autre un chanteur, y’en a une, elle est marrante, et l’autre il est bizarre, y’en a une elle tape sur des trucs, pas sur le chanteur, c’est la patronne, et pis l’autre, il chante … il s’est échappé de l’asile, mais de l’asile de la morosité et des idées toutes faites, et pis lui c’est le patron. M’enfin bon, comme y’a une patronne … ça vaut pas grand-chose, alors bon c’est de la chanson, mais c’est pas la messe … Puisqu’on a dit que c’était un exorcisme.
Un grand moment quoi !

L’Infini du Là est un spectacle populaire, tout public, rigolo, avec de grosses brisures de tons. Martin a écrit ce spectacle d’une traite et dans l’ordre, attiré par la fin comme par un aimant, en suivant son fil inconscient. Ce fil nous entraine dans un voyage en musique, avec de l’humour, de l’amour et un final décoiffant ! Yep !!! Ce fil est tressé de trois brins.
Le premier est une question : Cela est-il sérieux, une civilisation où tout le monde se prend au sérieux ? Hein, j’veux dire quand on voit le résultat ? Donc, d’abord, la simplicité de l’humour sans prétention, ce qui ne veut pas dire sans talent. Le second une affirmation : La beauté est toujours d’actualité, le beau n’est pas un défaut, même si, quand il n’est pas au service d’un idéal, il est un peu plat. Le troisième une réflexion : Comme on dit, ressentir fait mal, mais ne pas ressentir, c’est juste être une pierre, et nous ne sommes pas
des pierres, n’est-ce pas ?

Donc trois axes : Les pompeux cornichons qui souffrent et chougnent, merci bien. Quand c’est joli c’est joli. Et ressentir, ensemble, permet de se détendre, ce qui est toujours cool, non ? Dans les faits, il y a Martin : piano, chant et jeu de scène, et Ernestine : percussions, chant, avec une pincée de clown et une louche de danse. Ils partagent leur musique et on devine bien les multiples facettes de leur relation, tour à tour complice, agacée, ou
loufoque. Il ne s’agit pas d’un tour de chant traditionnel mais d’un spectacle multiple qui fait traverser des moments burlesques, très poétiques, sérieux ou touchants… en lien étroit avec le public.

Pour Martin et Ses Antécédents, l’écriture d’un spectacle s’inscrit dans la lignée des cabarets où pouvaient se succéder un chanteur, un comique, un spectacle de chiens savants et un effeuillage burlesque. Pas toujours la même chose ou la même ambiance, quoi, un peu de diversité !
L’uniformité sied bien aux casernes, moins aux spectacles !